Gloire Imperiale 1700
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Gloire Imperiale 1700

1700, vous voici a un carrefour de l'histoire, les pays se forgent et d'autres disparaissent, prospérez ou mourrez, a vous le choix
 
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Frédéric IV de Danemark

Frédéric IV de Danemark


Nombre de messages : 33
Localisation : Copenhague
Date d'inscription : 24/09/2006

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MessageSujet: La Gazette   La Gazette EmptyJeu 19 Oct à 11:53

La Gazette a pour rôle d'informer les lecteurs sur les nouvelles provenant de l'étranger, de la Cour, elle est spécialisée surtout dans les affaires politiques et diplomatiques.

Mois de Janvier de l'an 1700


Le 6 janvier, le Duc de Wirtemberg, généralissime de l'armée du Roi, part de Hambourg pour aller faire la revue des troupes Danoises qui sont encore à Altena et dans le comté de Pinnenberg.

Sa Majesté établit trois magasins dans le duché de Holstein; l'un à Altena, l'autre à Itzehoë, et le troisième à Oldensloë. Le sieur Menken, envoyé de Sa Majesté auprès du duc de Wolfenbuttel, arrive du voyage qu'il était allé faire à Cassel.

Le 12 janvier, le lieutenant général Pleiss, accusé de quelques malversations par les habitants de l'île de Muen, dont il est gouverneur, est arrêté dans sa maison, et gardé par un lieutenant avec douze soldats.

Le 13 janvier, les ministre d'Angleterre, de Hollande et de Zell offrent à ceux de Sa Majesté que le Roi de Suède et le Duc de Holstein-Gottorp renverront les troupes Suédoises qui sont entrées il y a cinq mois dans les états du Duc, pourvu seulement que Sa Majesté veuille donner sa parole aux médiateurs de n'entreprendre rien contre les nouveaux forts; mais les ministres du Roi refusèrent d'accepter cette proposition, et ils persistent à demander que les forts soient démolis, et les choses remises en leur premier état.

Le Duc de Wirtemberg fait la revue des troupes qui sont du côté de Rensbourg, et donne ordre de marquer un camp pour dix ou douze mille hommes près de Kiel. Comme ces mouvements ont causé une nouvelle alarme aux peuples de la campagne et aux marchand qui devaient aller à la foire de Kiel, les ministres du Roi ont assuré que les négociants ni leurs effets ne recevraient aucun dommage.

Un corps de 7000 hommes du Roi de Suède, composé d'infanterie, à la réserve d'un régiment de cavalerie d'environ 4000 homme, s'est mis en marche pour se rendre à Wismar, et y attendre les nouvelles des actes d'hostilité de la part des troupes de Sa Majesté. En ce cas, ils ont ordre de marcher vers le Holstein, et de se joindre aux troupes du Duc de Lunebourg.

Le secours de 8000 hommes que le Roi de Pologne envoie au Roi, à ordre sur le refus que l'Électeur de Brandebourg fait de donner passage par ses états, de marcher vers le duché de Wolfenbuttel pour joindre les troupes du Duc, et empêcher celles des Duc de Zell et de Hanovre de servir le Duc de Holstein-Gottorp.

Le Roi envoie un courrier au Roi de Pologne, pour le prier de faire marcher vers le Holstein le secours des troupes qu'il lui a promis, et continue d'armer par terre et par mer, nonobstant les négociations; pour cela il demande un prêt de cinq cent mille écus à la noblesse de la partie du Duché de Holstein qui lui appartient, et offre pour sûreté du remboursement d'engager une partie du comté de Dythmarse.

Les ministres de l'Empereur et de l'Électeur de Brandebourg continuent de travailler à accommoder à l'amiable les différents touchant le pays d'Holstein, quoique le Roi ait refusé d'accepter les premières propositions qui lui ont été faites. Nonobstant les négociations, le Roi continue à renforcer les frontières de Norvège et la province de Shnone; fait lever des matelots, et augmente les régiments de dix hommes par compagnie. La Reine mère soupe en public pour la première fois depuis la mort de Christian V avec le Roi et la Reine régnante, et après le repas, elle va demeurer au palais que le comte Guldenlew lui à vendu. Le sieur Viereck, conseiller privé et envoyé extraordinaire de l'Électeur de Brandebourg, a audience du Roi, et lui déclare que son maître consent à livrer passage aux troupes que le Roi de Pologne envoie à Sa Majesté, si le Roi de Suède fait passer de nouvelles troupes en Allemagne.

















Mois de Février de l'an 1700


Chroniques établies par Monssieur de Gueudeville en la cité de Copenhague.

Il y eut à Oranjebourg une entrevue entre le Roi et la Reine de Pologne, et leurs Altesses Électorales. Les affaires qui brouillèrent la Suède et le Danemark cette année, portèrent le Roy de Suède et S A R Frédéric le quatrième, chacun de leur côté, à tâcher de gagner l'Électeur: mais ce prince voulut observer une exacte neutralité, et on employa tous ses soins pour terminer amiablement leurs différents. L'Union et l'intérêt commun des Maisons de Brandebourg et de Hesse les portèrent à former encore une alliance entre le Prince Héréditaire de Hesse et la Princesse Électorale. Ce mariage fut célébré le 31 mai et suivi de grands divertissements.

Peu après son Altesse Électorale voulant porter le Czar de Moscovie à un accommodement avec la Suède, envoya Mr. Printzen offrir sa médiation au Czar; mais ce fut sans succès.

Plusieurs ont voulu que la paix de Ryswick fut avancée par la Politique de la France, et que l'état chancelant où est la santé du Roi d'Espagne fut une des raisons, qui porta cette puissance à hâter la conclusion de la Paix, afin de se désunir de la Ligue, et d'être en état de soutenir ses droits sur la Monarchie d'Espagne par la force des armes. En effet cette puissance, qui aurait dû casser une partie de ses nombreuses armées, retint presque tout sur pied. Le Roi d'Angleterre et les États Généraux des Provinces Unies, dans la vue de ne pas retomber dans une nouvelle guerre, donnèrent les mains au partage de la Monarchie d'Espagne, et la France sut même si l'on en croit l'Histoire, se servir par Politique du traité de partage dont elle avait fait les premières démarches, pour se bien mettre avec la Cour d'Espagne, en faisant retomber sur l'Angleterre et la Hollande ce qu'elle-même avait adroitement projeté pour parvenir à ses fins. Quoiqu'il en soit, la suite de l'évènement donna lieu à en tirer les conséquences. Le Roi d'Angleterre et les États Généraux s'employèrent même auprès de sa Majesté Impériale, dans la vue de le faire entrer dans ce traité, sans qu'il y voulut donner les mains, comme étant contraire à ses intérêts et à ses prétentions sur toute la Monarchie d'Espagne.

Ce partage a surpris toute l'Europe, et d'abord chacun eut peine à croire que l'Angleterre et la Hollande y auraient donnés les mains. Cependant en réfléchissant sur la situation des affaires, et la chose étant enfin rendue publique, chacun comprit les raisons qui y avait porté ces deux États.

Conférence des ministres du Roi d'Espagne avec ceux de l'Empereur, de Saxe, d'Angleterre, de Hollande et de Holstein-Gottorp sans aucune conclusion.

Le sieur Tramp, général Major, est envoyé de la part du Roi, vers le Roi de Pologne.

Le vice-amiral Paulsen, envoie à Copenhague huit cent matelots levés à Hambourg.

Le 18 février, Audience donnée au comte de Chamilli, ambassadeur de France.


Dernière édition par le Dim 22 Oct à 4:30, édité 1 fois
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Frédéric IV de Danemark

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MessageSujet: Re: La Gazette   La Gazette EmptyDim 22 Oct à 4:13

Mois de Mars de l'an 1700


L'investiture électorale accordée au duc de Hanovre acheva d'irriter les princes de l'Empire: non seulement ils arrêtèrent l'activité de la Diète, mais ils tinrent entr'eux une assemblée nouvelle à Goslar, où ils résolurent le 15 février d'envoyer une députation à la Cour Impériale, pour faire à l'Empereur des représentations, et lui déclarer surtout, que bien que l'établissement d'un nouvel électorat pût être résolu par le seul collège électoral, il ne pouvait se passer légitimement, que du consentement unanime de tous les états, puisque c'était une nouveauté qui préjudiciait aux droits acquis à quelques membres du Corps Germanique; que d'ailleurs la Diète s'était partagée sur la résolution qu'il convenait de prendre; de force qu'il s'y rencontrait deux cas des trois ou la paix de Westphalie défendait de rien conclure à la pluralité des suffrages. Les ci-dessus députations sont toujours à Vienne, où l'on attend avec hâte de leur nouvelles.


Le duc de Holstein-Gottorp refuse de raser ses forteresses et de congédier ses troupes. La Maison Royale s'en ait fortement indigné et compte réagir sans plus attendre par l'envoie d'une députation à S A D de Holstein-Gottorp afin de régler l'affaire sans tarder.

Second traité de partage signé à Londres le 13 mars entre la France, l'Angleterre et les Provinces Unies. Il ne diffère du premier qu'en ce que la monarchie d'Espagne y est assignée à l'archiduc Charles, second fils de l'Empereur; les royaumes de Naples et de Sicile, l'état des garnisons, la province de Guispuscoa et la Lorraine sont destinés au Dauphin et le Milanais est cédé au duc de Lorraine pour le dédommager de la perte de son duché. On y ajouta les conditions suivantes, que l'Empereur sera tenu d'accepter dans les trois mois les conventions arrêtées en sa faveur, et que jamais l'Empire et l'Espagne ne pourront être réunis sous un même chef.

Ce traité ne satisfaisait pas encore l'Empereur, qui demanda toute la succession d'Espagne; il acheva d'irriter Charles II assez chagrin de voir des étrangers disposer d'avance de son héritage. Il résolut de faire un second testament; mais balança longtemps sur le choix de son héritier universel. Il ne tarda pas à se décider quand le cardinal Porticarrero et quelques autres ministres lui eurent fait remarquer le ton d'autorité que les ambassadeurs impériaux prenaient déjà en Espagne, et avec lequel il demandaient la succession, tandis que ceux de France tenaient une conduite toute différente. il fut encore plus indisposé contre les Archiducs par les sollicitations continuelles que sa femme faisait en leur faveur: il n'aimait pas beaucoup cette princesse, et elle s'employait en faveur des Archiducs ses neveux avec une ardeur si indiscrète, qu'elle leur nuisit dans l'esprit du Monarque, pour les avoir voulu trop bien servir. Ces circonstances diminuèrent la haine que Charles II avait toujours eut contre la France. Il écouta la voix du sang, et elle lui fit pencher du côté des enfants du Dauphin, ses neveux; il consulta ensuite les Universités d'Espagne, qui décidèrent pour le duc d'Anjou, second fils du Dauphin. Enfin il s'adressa au Pape, et sa sainteté lui conseilla de préférer le petit fils de sa sœur à des collatéraux plus éloignés. On dit que S A le Roy d'Espagne s'apprêterait à signer un dernier testament en faveur dit-on, de Philippe de France.

Les médiateurs font une nouvelle proposition, savoir, de mettre les nouveaux forts en séquestre entre quelques princes neutre.

Le Duc Charles de Wirtemberg se loge dans le château de Reinbeck avec deux cent hommes, et fait fortifier le château de Trittaw, où il met garnison.

Le sieur de Cormaillon, major général de l'Infanterie, met lui aussi garnison.
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